31 janvier 2012

02- Day 1: Yourself

Premier jour pour le challenge et donc... ouverture des hostilités ! 

Première indication: 

Dessinez vous ! 


Demain second Défis: 

Votre animal préféré !

A demain les amis !

1 commentaire:

  1. A 645km d’Angoulême.
    Où le Moi et remplacé par l’artiste et où, du coup, ça tourne pas mal…
    Suite à un préalable narcissique, où le flux libidinal s’écoule vers soi-même, celui-ci va se diriger vers l’extérieur. Il est courant de dire en psychologie et en psychanalyse qui sont des belles conneries sans aucun sens qu’il se tourne vers des objets extérieurs plutôt que vers soi-même. Par là même, nous remarquerons bien qu’il se tourne vers des « objets » et non vers des « sujets ».
    L’artiste va donc être cette partie psychique de l’individu qui va tenter d’investir le monde extérieur avec son flux libidinal. Ce flux va s’éloigner de la source pour suivre les « pentes » qui le conduisent vers ce qui l’environne.
    Ce flux libidinal, à tort identifié à une sorte de « flux d’amour », n’est autre qu’une tentative de « profiter de l’autre », on pourrait même dire « de s’en nourrir ». S’il en résulte que l’individu semble ici aimer ceux qui l’entourent, il ne fait que les aimer comme on aime un aliment. Cela peut paraître réducteur et cannibalique, mais nous voyons que cette nuance est incontournable si on veut différencier le Moi, le Soi, l’amour, la libido, la quête des objets et la rencontre des êtres, l’affectivité et la chaleur humaine.
    Compte tenu de sa vulnérabilité, de ses insuffisances et de ses vides ressentis intérieurement, un individu va tenter de « remplir » ses lacunes grâce à ces « autres » qu’il trouve autour de lui et dont il se sert pour « faire le plein ». Mais ce n’est, en fait, qu’un faux plein. Il ne s’agit là que d’une compensation de ses vides qui, en réalité, ne se remplissent pas. Il en résulte une attitude égoïste (dans le sens habituel du terme) et profiteuse, où le projet est juste un avantage personnel.
    L’intelligence est certainement associée à l’artiste. Nous prendrons soin de la différencier de la conscience qui serait plutôt associée aux autres (l’enfer c’est les autres). « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » est une citation bien connue de Rabelais qui, même s’il ne parlait pas du Soi et du Moi avait pressenti une importante nuance. L’intellectuel, tout comme le dessinateur, l’écrivain… Bref, les artistes en général « purs et durs » sont donc plus sur le mode « Moi » que sur le mode « Soi ». Logique, il est toujours plus facile de parler de soi, surtout quand le thème est imposé et qu’il favorise le développement de l’égo.
    Quand le Moi est fort, il est source de pouvoir, d’investissement énergétique. Le Moi, c’est la malignité, l’astuce, c’est le mental dans sa version calculatrice et astucieuse.
    Nous comprenons donc que l’assertivité définissant l’affirmation de soi dans le respect d’autrui est basée sur le Soi, alors que convaincre est basé sur le Moi et que la confusion et l’immaturité du Soi engendrent les violences des rapports humains.
    Et sinon, quel rapport avec Angoulême ? Aucun, vous ne pouviez pas dire que je vous avais pas prévenu.

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