02 février 2012

04- Day 3: Favorite Food

3eme jour de challenge ! 

Votre plat préféré 

Voici ma participation: 


Et ouais! les bonnes spaghetti bolo que tout les gamins raffolent ... Bah je n'échappe pas à cette règle ! (je suis resté un grand enfant ! :p ) 

Je vous dis à demain pour le prochain thème 

Votre endroit préféré

Restez beau et donc à demain !

1 commentaire:

  1. A 645km d’Angoulême (et à 480 de Dijon).
    Pourquoi la paysannerie, pourquoi la campagne, pourquoi l’Italie, et surtout, surtout, pourquoi les pates sauce bolognaise. Autant de questions auxquelles je ne répondrais pas, ou très peu alors.

    Bon déjà, c'était à environ cinq cent kilomètres de chez moi, donc ça aide pas, ça fleure pas du tout l’identification régionale. Et, c'est surtout, LE symbole d'un truc qui marche dans cette région dépourvue d'à peu près tout et surtout de poésie. Ça sent le bourrin et la vache, ça bouffe du casse-dalle oignon-andouillette, ça boit du rouge depuis nourrisson, ça fait la gueule et c'est aussi chaleureux et amical qu'un car de Bolcheviks chez Eurodisney... Bref ça sent comme en Bourgogne. Pas Dijon, ses palais et sa fausse bourgeoisie. Non : le Bourguignon, le cul-terreux, le paysan, fier et droit dans ses bottes.
    Mais cet amour n'est valable que pour les personnes nées après 1980, celles qui ne se rappellent pas le monde paysan autrement qu'avec « l’amour est dans le pré ». Pour nous donc, c'est LA fierté régionale.

    Ambiance Bingo-Loto / C'est des bestiaux au centre de l’abattoir pour attendre les parpaings à leur balancer sur la tête. Et un représentant de chez Castorama (rayon briques et murs en fonte), fabriqué aux petits oignons, si possible avec une voix à faire fuir les fillettes. Le reste : des besogneux, des crève-la-dalle qui ne lâchent pas. Une bande de teigneux et de taiseux, ambiance Bingo-Loto un samedi soir en campagne.
    Et puis, c'est magique parce que ça fait chier tout le monde. Le style, c'est un hymne à la Bourgogne, au pays des paysans. On sème, on attend, on moissonne, on ballotte et on récolte.

    "Paysans, paysans" / C'est à jamais et pour toujours le combat du petit contre le gros, du pot de terre (paysans, toujours paysans) contre le pot de Chanel. Alors ça fait chier parce que c'est pas sexy. Alors on aime encore plus, parce que les paysans aiment bien faire chier les bourgeois. Et puis il y a les chiants, les râleurs, les têtes de con... Vrais Bourguignons. Inattaquables. Les critiquer en longeant l'Yonne, c'est s'exposer à finir dans une cuve abandonnée, un puits asséché, une grange en ruines. Mon plus beau souvenir : Les pates bolognaises d’une petit troquet d’Autun. Pourquoi ? Parce qu’il fallait un rapport. Quand ça ? Aucune idée, je n’y ai jamais foutu les pieds. Pourquoi tu nous racontes ça alors ? Parce que c’est beau, z’avez la larme à l’œil, j’le vois. Vindiou !

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